L’année 2005 s’annonçait mal, je venais de rater un concours dans lequel je fondais beaucoup d’espoir et je me retrouvais sans emploi.

Un après-midi où j’occupais mon temps libre à la promenade, je décide de suivre le canal de la Gravona, chose que je n’avais jamais faite au-delà du chemin de Biancarello, vers les Padules. J’en perds très vite la trace…

Le lendemain, je décide de tenter l’aventure dans l’autre sens, à défaut de trouver la source, trouvons donc où il se jette ce canal. Là encore j’en perds la trace devant le lycée Lætitia…

Ma curiosité ne va pas tarder à être satisfaite. Je rencontre alors tout à fait par hasard l’Association Informatique qui organise pour le compte du Plan Départemental D’insertion, une action autour du canal de la Gravona, voilà l’occasion de tout savoir sur cet ouvrage ! Je m’y inscris sans tarder.

Quatre stagiaires sont sélectionnés pour participer à l’action, Chantal, Sahra, Sylvia et moi-même.

Après quatre mois de travail, nous rendons chacun un mémoire. Ce site Internet reproduit l’intégralité de mon mémoire de stage.

Laissons parler Pascale Sorba, journaliste, qui a elle aussi écrit un article sur le canal dans le journal Paesi (le journal de la communauté d’agglomérations) et qui nous consacre un encart :

Parmi les stagiaires, il y avait Paul François Miniconi. Titulaire d'une maîtrise de chimie, il n'a eu aucun mal à se mettre à l'histoire et son mémoire est certainement l'étude la plus complète qui ait été faite sur le sujet, c'est Noël Pinzuti (Conservateur honoraire des archive départementales de Corse du Sud) lui-même qui l'affirme.
L’ouvrage est impressionnant tant par son volume que par sa clarté. Paul François qui a aujourd'hui trouvé un emploi au sein même de l'Association
Informatique grâce à son mémoire, continue de travailler dans l’espoir de voir un jour son ouvrage édité.
À bon entendeur! Il serait dommage de priver nos enfants d'un tel ouvrage.

Téléchargez ici l’article dans son intégralité.

Pour la petite histoire, j’ai repassé mon concours que j’ai cette fois-ci réussit, les épreuves se déroulaient à quelques mètres du bassin de stockage où si longtemps ont abouti les eaux du canal de la Gravona.

Paul François MINICONI